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Champ de menhirs quelque part en Bretagne

Un jour où je recherchais de la lecture dans le centre commercial de Vélizy II dans les années 80, j'ai découvert un livre au titre tellement étrange que je l'ai regardé avec curiosité : "Votre lit est-il à la bonne place? Introduction à la géobiologie" de Rémi Alexandre! Comment pouvait-on écrire un livre avec un titre pareil, était-ce une grosse blague ou...

Comment un lit pouvait-il être mieux à un endroit qu'à un autre et quelle plaisanterie pouvait bien se cacher derrière tout cela? Alors j'ai feuilleté ce livre étrange et j'ai trouvé une démarche structurée et cohérente en marge des théories habituelles. J'ai commencé une bibliographie : Médecine de l'habitat de Jacques La Maya, Traité de géobiologie de Babonneau La Flèche Martin Pezé, etc... Et j'ai voulu sentir par moi même alors je me suis tout naturellement tourné vers la radiesthésie avec un premier un pendule, puis un autre mais sans toute fois réussir à les faire marcher correctement!

Jusqu'au jour ou des amis qui ne pouvaient pas avoir d'enfants, tout en étant parfaitement fonctionnels, ont fait venir un géobiologue chez eux, alors en tant que scientifique très curieux, je suis allé voir. Au moment où il s'est livré à de l'acupuncture terrestre, là il s'est passé quelque chose! Au début la maison paraissait agréable mais sans plus et tout a changé au fur et à mesure que le géobiologue enfonçait son électrode en terre. L'endroit est devenu "plus léger", comme si le contact avec le sol devenait plus fluide. Et coïncidence ou pas, les bébés sont venus après...

Quelques temps après, j'ai rencontré un restaurateur sourcier et je l'ai vu pratiquer dans mon jardin. J'ai été très étonné : après avoir lu le livre du professeur Rocard, je me suis dit qu'il allait faire un quadrillage du jardin pour détecter l'eau à l'aide de ses capteurs électromagnétiques, mais pas du tout.

Il a lissé ses moustaches, regardé le terrain, pris son pendule et il est parti tout droit vers l'eau! On aurait dit qu'il avait réussi à flairer le jardin avant d'y faire un pas...

Alors j'ai pris mon pendule et ça a marché pour la première fois : je venais d'être contaminé par le virus du sourcier!

J'ai commencé les stages, j'ai vu que ça marchait et aussi que je m'éloignais naturellement des chaises situées à l'aplomb d'une rivière souterraine. Et même en regardant bien, je me suis rendu compte que je voyais quelque chose à la surface du sol...

Mais à force de faire des stages dans différentes écoles j'ai commencé à prendre des distances : comment des personnes qui s'intéressent au bien être de l'autre pouvaient-elles se livrer à de tels combats de clocher alors que le but est pourtant le bien être de l'individu? Alors j'ai décidé de cheminer tout seul et de prendre aux uns et aux autres ce qui me convenait.

Et de quel droit sa pratique pouvait-elle être meilleure que celle des autres, c'est à celui qui est en face de décider si ça lui convient ou pas! Ou alors on se trouve dans l'abus de pouvoir, mais ça ressemble bien à la maladie de l'humanité...

Au début, j'ai privilégié une démarche subtile intégrant l'orthodoxie chrétienne : il y a à peu près le même parallèle à faire en science avec les aspects corpusculaires et ondulatoires de la lumière, pour finir par intégrer le physique avec l'acupuncture terrestre, les pierres, etc...

Je me suis intéressé malgré moi à l'homéopathie pour mes enfants : ils semblaient faire exprès d'être malades le week-end, quand l'homéopathe était absent. Ça faisait bien longtemps que je lisais des livres d'homéopathie pour mon auto médication mais là j'ai dû aller plus loin : mon homéopathe m'avait dit à l'époque  "mais vous n'avez pas besoin de moi, débrouillez-vous donc tout seul avec votre pendule, occupez-vous des petits bobos qui ne m'intéressent pas et laissez moi faire mon travail, comprenez moi bien un rhume ou une fièvre de courte durée, ça ne m'intéresse pas!"... Ça m'a permis de prendre confiance en moi... Et ça a drôlement bien fonctionné surtout pour calmer les douleurs d'otite en quelques heures!

Après je me suis intéressé à ce qui pouvait y avoir derrière, à la conscience et j'ai eu la chance d'être cloué au lit pendant quelques mois grâce à une hernie discale. J'ai alors dévoré les livres de Jung, un régal d'ouverture d'esprit et d'humanisme, surtout une absence de jugement étonnante et par là même la fin des démarches judéo-chrétiennes qui avaient accompagné mes premiers pas de radiesthésiste.

Jung m'a permis de découvrir quelque chose de fondamental et de nouveau pour moi, complètement à l'opposé de la démarche judéo-chrétienne : le bon est parfois l'ennemi du bien! En d'autres termes, les épreuves sont parfois salutaires sur un parcours en ce sens qu'elles permettent des éveils de l'être sans précédent. Que serais-je devenu si j'avais continué à me conformer à un modèle existentiel issu de mes raisonnements déformés par ma culture scientifique d'ingénieur chimiste? Un gentil judéo-chrétien perdu entre ce qu'il est et ce qu'il s'efforce d'être, tellement enfermé dans des structures rigides que son corps a décidé subitement de ne plus jouer le jeu et de lui faire comprendre qu'il fallait changer sinon il refusait de le  conduire?

Et surtout j'ai soigné mon hernie discale avec une psychologue! Que se passait-il donc entre la psychologue et moi pour transformer des échanges parfois anodins en un nettoyage de fond alors que les mêmes échanges avec des amis ne me donnaient pas le même résultat?

J'ai commencé à m'intéresser aux échanges entre les êtres, d'abord le sourcier qui m'avait transmis "sa maladie" et maintenant la psychologue qui semblait me transmettre une méthode pour façonner un nouvel équilibre sans le formuler. Par quel chemin cela pouvait-il passer? J'avais l'impression qu'une communication s'était établie en dehors des chemins habituels et surtout sans que je m'en rende compte.

J'étais maintenant plus conscient des échanges mais il manquait encore quelque chose pour aller vraiment bien : mon moteur de vie était tombé en panne, je n'arrivais pas à me projeter vers quoi que ce soit alors j'ai fait un pas de plus vers moi en commençant une démarche avec une psychanalyste jungienne.

Au début j'avais l'impression de ne pas être homogène : mon être semblait éparpillé sans une réelle cohérence. Parfois je me surprenais avec des réactions excessives, comme si je contrôlais ma chaine émotionnelle d'une façon inhabituelle, jusqu'à ce que je remarque l'influence de ma grand-mère maternelle dans mon existence.

A ce moment je rencontrais beaucoup de gens qui avaient des présences sur eux souvent le grand-père décédé qui les accompagnait, et ça commençait à m'interpeler. Je me suis rappelé alors les paroles de mon premier homéopathe qui m'a dit un jour : lorsque je vois un patient rentrer dans mon cabinet, je me demande pourquoi il est venu faire irruption dans mon monde avec sa vérité, qu'est-ce que j'avais à comprendre de tout cela? A priori rien vu que je ne trouvais pas de trace de la présence de mes grands-pères sur moi!

Parallèlement j'ai eu un contact enrichissant avec un radiesthésiste étonnant, Gwelan, qui m'a fait remarquer que j'avais une entité sur moi. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est comme ça qu'on appelle les présences parasitaires sur un individu, ça peut être plus ou moins anodin. Dans mon cas, c'est comme si il s'était établi une sorte de collaboration subtile avec ma grand-mère décédée.

Alors j'ai décidé d'établir un contact avec ma grand-mère et de rechercher pourquoi elle était là et ce qui lui manquait pour continuer sur son chemin et j'ai trouvé, mais surtout sans faire appel au spiritisme. Le plus surprenant c'est que lorsque son accompagnement a été fini avec ma démarche, ça a été la fin de ma démarche avec ma psychanalyste, j'étais devenu moi et homogène!

Depuis j'ai lu pas mal d'ouvrages sur la psychogénéalogie et j'en suis arrivé à la conclusion que seuls les mots changent, en fait pour prendre une terminologie scientifique, seul le modèle diffère entre l'approche des psychanalystes (issus de l'ère industrielle rationaliste à souhait) et celle des radiesthésistes qui fait appel aux esprits. La représentation mentale est différente mais c'est pour moi plus facile et plus rapide de retrouver le lien de la personne avec un proche parent (souvent les grands-parents) que de faire une analyse psychogénéalogique. En fait on retrouve une trace de la conscience qui animait le décédé sur celui qui est en face de soi!

Souvent les imprégnations sont effectuées par des personnes à la personnalité forte, qui ont eu une fâcheuse tendance de leur vivant à vouloir influencer les autres, comme si ils souhaitaient continuer après. On pourrait croire qu'ils profitent des vivants mais au contraire, ce sont souvent des victimes de leur vie. La solution que j'ai trouvée consiste à les écouter et à les faire parler de ce qui les bloque, comme le ferait un psychothérapeute avec un vivant.

Lorsque l'échange a eu lieu, l'autre s'est libéré de son fardeau et il peut continuer son ascension. Et c'est un plaisir de voir le vivant libéré de son fardeau à son tour, de le voir exprimer son être et de retrouver ses énergies.

J'ai fini par établir un modèle existentiel pour expliquer ce que je constatais. Je pense que le faible taux vibratoire de la personne est lié à l'alimentation des différentes consciences qui l'accompagnent et à la difficulté de sa conscience à s'exprimer totalement. Un jour peut être je trouverai le moyen d'enrichir mon modèle...


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